Intervention de Guillaume Cros en réponse aux amendements du FN - Assemblée Plénière du 20 et 21 décembre 2017

Je souhaitais pouvoir réagir aux nombreux amendements déposés par l’extrême droite concernant les questions européennes et de solidarité internationale. Si nous écoutons le Front National, nous devrons construire des murs partout ; il ne devrait y avoir aucun échange entre régions, au niveau européen et au niveau mondial.

Je voudrai tout d’abord rappeler qu’aujourd’hui les consommations sur les programmations 2014-2020 des fonds structurels d’Occitanie sont bonnes ; cela montre la dynamique qu’il y a sur l’ensemble de nos territoires que tant sur le programme opérationnel Languedoc Roussillon que Midi-Pyrénées Garonne. En cette fin d’année 2017, les programmations sont de l’ordre de 45% et je tiens ici à remercier les services pour le gros travail qu’ils font au quotidien et plus particulièrement la Direction des Programmes Européens et Contractuels.

Alors OUI effectivement nous continuerons à financer Occitanie Europe car c’est son travail est bénéfique pour nos territoires. D’ailleurs, les partenaires membres de cette association sont nombreux (départements, universités, Toulouse Métropole, de nombreuses agglomérations, la CRCI, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat) et heureux du travail conjoint effectué : s’il n’y avait aucune utilité à cette association, je ne pense pas que ces acteurs – forces vives de notre territoire – participeraient à ses travaux.

 

Alors OUI nous continuerons également à financer l’Eurorégion ; commune avec la Catalogne et les Iles Baléares, elle permet des leviers dans de nombreux secteurs (innovation, culture, gestion de l’eau, santé, formation et recherche) et crée des richesses économiques, culturelles mais aussi des richesses humaines.

 

OUI nous continuerons à financer la solidarité internationale car l’ouverture au monde est un des moyens de développer la tolérance (au FN : ça ne vous plait pas, oui), le vivre ensemble (au FN : ça ne vous plait pas, oui) et bien sûr, cela permet de développer la citoyenneté mondiale et je revendique ce terme là, de citoyenneté mondiale.

 

Nous continuerons aussi – bien évidemment – à soutenir l’accueil des réfugiés car c’est entre autre une question d’humanité et je laisse aux élus d’extrême droite regarder dans le dictionnaire ce que ce mot veut dire.