Madame la Présidente,
Les concertations nombreuses des partenaires agricoles au travers du SRDEII et du Comité Régional de l’installation et Transmission ont permis de mettre en œuvre la politique de la région : Dotation Jeunes Agriculteurs harmonisée, accompagnement de l’émergence des projets au suivi post installation, dispositif cefi en faveur de la transmission des fermes, soutien aux investissements.
Tout cela va dans le sens des priorités exprimées largement.
Il n’en reste pas moins qu’il est indispensable pour les candidats à l’installation d’avoir de la visibilité sur les engagements de la Région certes mais surtout sur ceux de l’État et l’Europe. S’installer en agriculture, reprendre une ferme n’est là une mince affaire surtout lorsque l’on sait que 30% des candidats le font hors cadre familial.
Comme vous le savez notre Région est à ce jour composée à 50% de montagnes. L’Indemnité Compensatoire de Handicap Naturel est un soutien nécessaire au maintien de l’élevage dans ces territoires. Alors que les effets du changement climatique, sécheresse notamment se font plus gravement sentir, les dernières informations qui nous arrivent par le syndicalisme agricole laissent présager un non-respect des engagements de l’Etat sur les montants ICHN, notamment.
De plus, en préférant abonder les assurances avec les fonds du développement rural l’agriculture biologique, les mesures Agro environnementales et le soutien aux Territoires les plus difficiles seraient déshabillés !!
Notre Région pourrait être très impactée par ces choix. Les agriculteurs sont très inquiets de ces prévisions et sont en attente des décisions de l’État.
En ce qui concerne le soutien Pass Agro-viti et le Contrat Agro-viti nous sommes satisfait de ce soutien à la transformation des produits agricoles de la région majorée pour les produits bios. De plus, ce soutien s’accompagne de critères d’écocondtionnalité, critères que nous avons soutenus lors d’un rapport précédent sur les schémas économiques.
Rappelons à cet effet pour certains que : « En matière d’aides, cela se traduira par une interrogation de l’Inspection du Travail, systématique et étendue à l’ensemble du territoire, pour s’assurer de la conformité de l’entreprise au droit du travail et vérifier qu’elle est à jour de ses obligations. Il s’agira d’une conditionnalité administrative dans l’instruction des demandes et aussi, souvent, d’une incitation par l’octroi ou le versement des aides. »