En pleine négociation sur la carte des zones défavorisées, nous tenons à rappeler notre soutien aux agriculteurs et agricultrices qui seraient touchés.ées par un déclassement de leur territoire. Nous avions déjà alerté le Gouvernement en Février 2017 dans le cadre d’un vœu adopté en Assemblée Plénière au Conseil Régional Occitanie.
Aujourd’hui, une réunion est prévue au ministère de l’Agriculture afin de définir le zonage quasi-définitif. Un déclassement de certaines communes et les éleveurs et éleveuses se verraient alors amputés.ées de l’Indemnité Compensatoire de Handicap Naturel.
Les candidats.es à l’installation n’auraient pas accès aux bonifications de dotation pour l’installation des jeunes agriculteurs.ices et ce, pour plusieurs années.
Selon Aurélie Genolher (Conseillère régionale déléguée à l’agriculture biologique) « les enjeux sont de taille et il est clairement question de la survie des fermes d’élevage dans ces territoires ».
Pour Judith Carmona (Présidente la commission agriculture) « les premières négociations ont abouti à une modification des zonages, mais nous nous opposons fermement à la logique du déshabillage de certains au profit d’autres. Ainsi des territoires du Gers ou de l’Aude sont encore exclus du zonage. Ce sont 55 bénéficiaires de l'ICHN qui perdraient par exemple cette aide dans le territoire de La Piège dans l’Aude. »
Quel modèle agricole voulons-nous ? Celui des traités internationaux avec les Etats-Unis et le Canada ? Celui des négociations du MercoSur en cours avec l’aval du Président Emmanuel Macron ? Celui qui pourrait donc aboutir à l’importation de 100 000 tonnes de viandes bovines et de 90 000 tonnes de viande de volailles d’Amérique du Sud ?
Ce n’est pas le modèle que nous défendons. Soutenons une agriculture paysanne de proximité, respectueuse de l’environnement.