Qualité alimentaire en Occitanie

Après avoir initié la démarche de développement de produits locaux et ou bio dans la restauration scolaire, nous participons depuis plusieurs mois avec d’autres élus.es de la majorité à un groupe de travail sur l’alimentation en Occitanie.

Ce travail en Région fait écho aux Etats généraux de l’Alimentation conclus récemment et également à la future PAC qui doit devenir une Politique Agricole et Alimentaire Commune (PAAC).

 

Notre collectivité régionale a voté en décembre l’introduction de 40% de produits locaux dont la moitié de produits bios dans les repas des lycéens. Ainsi les lycées avaient jusqu’à la fin du mois pour se porter candidat dans cette démarche alimentaire qui vise à travailler aussi sur la réduction des déchets le gaspillage alimentaire, la formation du personnel. Ce dispositif va dans le sens non seulement de l’amélioration qualitative des repas servis mais aussi de la mise en valeur dans les assiettes des produits de l’agriculture occitane. Rappelons que 25 millions de repas par an sont servis dans les lycées de la Région. Dans nos territoires, fleurissent des Projets Alimentaires Territoriaux. De nombreuses communes développent le bio local dans leurs cantines.

Dans le cadre de ce travail plus global, quelques questions restent cependant encore en suspens et notamment la définition de la qualité. Ainsi, s’il est facile d’identifier la qualité des produits sous signe officiel tel l’agriculture bio, pour d’autres produits locaux, il convient d’être attentifs.ves. Nous exigeons donc une définition très précise sur la base de critères écologiques et sociaux pour déterminer la qualité des produits locaux. Nous devons répondre également à un enjeu : comment permettre l’accès aux Producteurs fermiers locaux à ces marchés de la restauration collective ? Comment garantir une distribution de proximité des produits en respectant le code des marchés publics. Le chantier a donc démarré. Il n’aboutira que par la collaboration des différentes collectivités et territoires. De plus, un tel travail nécessite un préalable clair : protéger les terres agricoles, préserver le foncier pour permettre un approvisionnement local.

Santé, goût, bonne alimentation pour tous et toutes, agriculture bio. Il y a derrière ces mots de pratiques qui confortent une agriculture qui a des objectifs économiques, sociaux et environnementaux dans lesquels nous nous reconnaissons. Notre objectif est également d’agir pour réduire les inégalités d’accès à une alimentation durable et de qualité.