Tribune dans Médiapart le 12 avril 2018
Au prétexte du respect de l’« Etat de droit », des femmes et des hommes qui cultivaient la terre et pratiquaient l’élevage ont été délogé·e·s de leur lieu d’activité et de vie. Leur ferme, où deux agneaux sont nés la semaine passée, a été détruite. Ces paysannes et ces paysans occupaient un terrain appartenant à l’Etat. Pourtant, il leur avait été promis qu’une solution viable, pacifique et tournée vers l’avenir serait recherchée. Ils/elles étaient en discussion avec la préfecture pour obtenir une convention d’occupation collective de ces terrains.