Tout d'abord, les élu.es écologistes ne peuvent qu'approuver le choix de regarder nos territoires à travers d'autres indicateurs que le P.I.B. Nous portons depuis des années, cet enjeu de mieux évaluer l'état de notre société, de notre économie, de notre environnement pour mieux agir.
Nous portons également l'ambition de sortir d'une évaluation uniquement fondée sur la croissance, la productivité sans jamais prendre en compte les dégâts sociaux et environnementaux qui en résultent.
Les chiffres de ce rapport sur les Indicateurs de Bien-être (même s'ils datent de 2015) démontrent à quel point il est urgent d'impulser une autre dynamique économique et sociale pour lutter contre la pauvreté, la précarité présente dans notre Région. En 2015, il apparaît que 17,2 % des habitants et des habitantes vivent en-dessous du seuil de pauvreté, c'est-à-dire avec un revenu disponible inférieur à 1 015 euros par mois. L'Occitanie se situe au-dessus de la moyenne nationale qui s'établit, en 2015, à 14,9%. Cette pauvreté touche également les jeunes de notre Région : soit 27,4 % des moins de 30 ans. Nous sommes là aussi au-dessus de la moyenne nationale. Certes, les situations varient selon les bassins de vie, mais nous ne pouvons nier les difficultés qui touchent les populations d'Occitanie. Fort heureusement, nous ne sommes pas impuissants, dès lors que nous faisons d'autres choix. Des choix en cohérence avec une économie qui se tourne vers une transition écologique, solidaire et durable et qui commence à se déployer dans nos territoires. Le Bien-être ne peut se conjuguer sans la prise en compte de la qualité de l'air, de l'eau, la qualité du logement, de l'alimentation, le taux de recyclage des déchets, la préservation des ressources, la sauvegarde de la biodiversité, l'équité des revenus, le partage du travail, l'éducation, l'autonomie, l'entraide, l'espérance de vie en bonne santé, la satisfaction à l'égard de la vie et de l'avenir !
Merci de votre écoute.