Pendant que le vieux monde découvre les difficultés financières des retraités et travailleurs pauvres et précaires, des ménages contraints de résider à plus d’une heure de trajet de leur lieu de travail et de tant d’autres oubliés de la globalisation, en Occitanie, nous tentons d’agir à l’amélioration de la vie quotidienne :
Nous agissons pour que la rentrée scolaire ne soit plus un casse-tête financier pour les familles ;
Nous agissons sur l’économie locale pour créer des emplois utiles et non-délocalisables et faire vivre l’ensemble de nos territoires ; Les élu-es écologistes souhaitent privilégier les PME-PMI dans l’attribution des subventions et ainsi, améliorer l’incitativité des aides.
Nous agissons contre la désertification rurale. Au côté des autres collectivités, nous proposons des solutions pour redonner vie à nos bourgs, ramener de l’activité par l’économie et le monde associatif et avons souhaité répondre à la problématique des mobilités contraintes.
Bien que l’État s’emploie depuis des années à réduire l’autonomie et les capacités financières des collectivités locales et tout particulièrement des Régions, nous arrivons à tenir le cap, par une gestion rigoureuse et responsable et une dette maîtrisée. Bien que n’ayant pas signé le Pacte financier, nous devons contraindre l’évolution de nos dépenses de fonctionnement ce qui a des conséquences, sur le soutien aux associations pour ne donner qu’un exemple.
Pour nous, en 2019 et pour les années qui suivront, l’urgence est dans la mise en place d’une véritable transition écologique de l’économie et de la société. Nous ne réparerons rien sur les ruines du système actuel. Là encore, les solutions viendront des territoires. Il y a urgence, tant les États nations sont absents, inefficaces, comme l’a prouvé le résultat de la COP24 en Pologne.
Si nous voulons sortir de l’ornière, il faut changer radicalement de paradigme, revoir les modes de fonctionnement et de production. Nous devons accompagner cette transition.
Devenons la Région des solutions.
Ici, en Occitanie, sous l’impulsion des élus.es écologistes, nous avons décidé de faire de notre région un territoire exemplaire sur le plan énergétique. La Région à énergie positive se met en place, les entreprises et citoyens se mobilisent à nos côtés. Nous dessinons un futur soutenable qui réduit la part des énergies fossiles et carbonées, tout en économisant l’énergie.
Nous saluons l’impulsion donnée à la recherche et à l’innovation pour les nouvelles énergies et l’économie circulaire. Cet effort doit être amplifié.
Nous voyons bien les défis qui sont posés. Face à l’inertie de l’État et de la SNCF, la feuille de route des EGRIM ne se concrétise pas aussi vite que nous le souhaitons. Les revirements du Gouvernement après les États Généraux de l’Alimentation ne sont pas en phase avec nos décisions sur le soutien à l’agriculture biologique. Le chaud et le froid soufflés sur le soutien à l’éolien flottant nous obligent à d’autant plus de détermination pour mener à bien nos projets.
Pour terminer, à la lumière des événements que nous vivons depuis plusieurs semaines, il est un domaine dans lequel nous devons investir, celui du dialogue avec les citoyens.