Le WWF a récemment publié un rapport qui fait état du rejet de 600 000 tonnes de déchets plastiques chaque année en mer Méditerranée par 22 pays, Pour la France, ceux sont plus de 10 000 tonnes déchets qui entrent en mer Méditerranée.
Le plastique envahit et détruit les espaces naturels, mers, océans, rivières. L’utilisation des objets à usage unique est un véritable fléau contre lequel nous devons lutter à chaque niveau. Il est donc fondamental de réduire la production de plastiques et de favoriser le réemploi.
Le 27 mars dernier, le Parlement européen a entériné, à une large majorité, la fin dans l'Union européenne, à partir de 2021, de ces produits en plastique à usage unique qui polluent. Une dizaine de catégories de produits, comprenant aussi les couverts, les assiettes ou encore les bâtonnets pour ballons, seront interdits s'il existe des alternatives.
Dans notre Région, nous soutenons fortement l’économie circulaire et la réduction des déchets. Notre collectivité a acté pour septembre le zéro plastique dans les lycées et nous menons des actions pour réduire notre propre consommation. Il faut également agir au niveau des agences, satellites de la Région. Mais de nombreux secteurs d’activités comme le tourisme, l’évènementiel produisent encore de nombreux déchets plastiques.
Sur ces secteurs, notre Région se mobilise déjà en conditionnant nos aides notamment à la gestion des déchets et de la ressource, notamment pour les festivals. Plusieurs acteurs de ces secteurs sont mobilisés pour réduire les déchets et il faut valoriser leurs actions et les soutenir dans leurs démarches.
Mais, il semblerait pertinent de rendre plus contraignante la conditionnalité afin que les acteurs de ces secteurs d’activités qui disposent de l’aide régionale s’inscrivent dans ces démarches de réduction de déchets et de réemploi.
Ainsi, Madame la Présidente, ne peut-on pas envisager de contraindre plus fortement ces secteurs d’activités à réduire leurs déchets plastiques et à privilégier les solutions de réemploi ?