Disparition des espèces, fonte des glaciers dans les Pyrénées… nous constatons tous les jours les dégâts causés par l’activité humaine et un modèle économique qui exploite les ressources à outrance. L’heure n’est plus à s’interroger, mais bien à agir et notamment au sein de notre collectivité.
Ce rapport fait un état des actions mises en œuvre au regard des 17 objectifs de développement durable définis par les Nations Unis. Parmi ces ODD : la restauration des écosystèmes, l’accès à l’eau et à l’énergie…
Nous devons avoir en tête à chaque instant ces objectifs. Mais l’ensemble des acteurs doit aussi prendre sa part si nous voulons espérer limiter à 2°C maximum la hausse des températures. Nous avons agi en 2018 dans ce sens.
Nous avons agi avec les 1ères concrétisations de la feuille de route Région énergie positive avec notamment le soutien à des projets
citoyens d’énergie renouvelables. C’est par l’appropriation locale et citoyenne que nous réussirons le défi d’une Région énergie positive.
Nous avons agi à travers plusieurs appels à projets pour réduire les déchets notamment dans le BTP et développer les solutions de tri, de recyclage, en d’autres termes soutenir la filière de l’économie circulaire créatrice d’emplois locaux.
Nous avons agi pour gérer durablement la ressource en eau. Je rappelle ici, que pour nous élus écologistes, il faut sécuriser en
priorité l’approvisionnement en eau des populations, tout en veillant à la préservation de la biodiversité et des milieux aquatiques. Pour faire face aux conflits d’usage liés à l’eau, nous restons attentifs à ce que la Région ne soutienne pas des projets
trop consommateurs.
Madame la Présidente, je souhaite également insister sur l’artificialisation des sols que nous peinons à enrayer. C’est à une
vitesse effrénée que le sol se dérobe sous nos pieds. En Occitanie, l’accueil de chaque nouvel habitant, 50.000 chaque année, « consomme » plus de 730 m2, alors que la surface nécessaire pour nourrir une personne s’élève à un demi hectare.
Perte de biodiversité, augmentation de l’exposition aux risques inondation, submersion et sécheresse, disparition de terres
agricoles… le rythme d’artificialisation des sols n’est plus tenable dans le contexte de réchauffement climatique qu’il nous faut
impérativement atténuer.
Nous avons les outils à notre disposition : stratégie régionale biodiversité, séquence éviter-réduire-compenser… et nous
attendons beaucoup du SRADDET. Madame la Présidente, il faut continuer et pousser plus loin l’adaptation de nos politiques, de toutes nos politiques sectorielles, pour contenir la hausse des températures, protéger nos populations, nos activités, nos infrastructures et notre environnement.