Les actions présentées dans ce rapport vont le sens d'une réorientation et d'un développement des activités portuaires qui soient compatibles avec les enjeux d'une réduction de leur empreinte écologique.
Nous apportons notre soutien au projet développé par le port de Sète pour installer des bornes électriques à quai. La production d'électricité par des générateurs thermiques est une source importante de la pollution produite par les bateaux de croisières en escales.
Il est aussi cohérent d’engager une politique tarifaire qui favorise les navires les plus vertueux et les plus propres par un système de bonus/malus.
Nous soutenons totalement la demande de classer en zone ECA la Méditerranée. En effet les décisions prises ici ou dans le cadre de l’Établissement portuaire n’auront qu’un impact limité si une réponse n’est pas apportée à une plus grande échelle. La zone ECA est un dispositif contraignant de normes qui limitent les émissions des navires. Ainsi en zone ECA, la teneur en soufre des carburants marins doit être de 0,1%, alors que la norme mondiale est de 3,5% actuellement et qu’elle passera à 0,5% en 2020 (OMI).
Toutefois, nous resterons vigilants vis-à-vis du développement des croisières et des ferries en Méditerranée afin que ces trafics, à Sète comme sur l’ensemble de la Méditerranée française, soient à terme décarbonés; ainsi nous agirons pour protéger la Méditerranée et qu'elle demeure une source de biodiversité.
Agir contre la pollution de l’air mais aussi contre toutes les autres pollutions qui touchent la Méditerranée passera notamment par la recherche de nouvelles énergies, permettant de concilier cette action avec le développement du trafic maritime. Certes nous avons bien conscience que l’enjeu se situe aussi au-delà de notre Région, à l’échelle inter-régionale et internationale. Mais notre engagement régional est une pierre à l'édifice !