Ces derniers mois, une concertation menée avec l’ensemble des partenaires agricoles a permis l’élaboration de politiques régionales structurantes pour le monde agricole mais également pour la qualité de l’alimentation des habitant-es de la Région.
Ce vendredi 3 novembre, nous nous prononcerons donc en faveur du Programme régional d’accompagnement de l’installation et de la transmission en agriculture, du Plan de valorisation des produits de proximité et bio dans les cantines des Lycées, du Plan Bio et du Contrat-Pass Agro-Viticole.
Les élu-es écologistes ont pris une grande part dans l’élaboration de ces nouvelles politiques agricoles et alimentaires.
La politique d’accompagnement de l’installation-transmission en agriculture sera dotée de moyens supplémentaires et répond surtout à la priorité exprimée lors des concertations territoriales du Schéma économique (SRDEII). En effet, comme l’indique Judith Carmona, Présidente de la commission agriculture, « avec un taux de remplacement global des agriculteur-ices de seulement 60% et 31 % des installations aidées par des porteurs de projet hors cadre familial, il était nécessaire de construire un dispositif qui les accompagne de l’émergence au suivi post-installation, en passant par le Contrat Emploi Formation et le soutien financier des projets ». Cependant les agriculteur-trices ont besoin de visibilité afin de gérer au mieux leurs projets, et il y a beaucoup d’incertitudes concernant les décisions de l’Etat sur le montants de Fonds Européen pour le Développement Rural attribués à notre région pour 2018. Ces incertitudes pèsent notamment sur l’Indemnité Compensatoire de Handicap Naturel et les Mesures Agroenvironnementales.
Le Plan bio a été élaboré en même temps que la mise en place d’une gouvernance régionale autour de la filière bio. Comme le souligne Aurélie Genolher, conseillère régionale déléguée à l’Agriculture biologique, « alors que le ministre de l’agriculture annonce le retrait de l’État dans le financement de l’aide au maintien de l’agriculture bio et que la diminution des crédits pour l’animation de la filière bio est annoncée, la Région, met en place un plan qui insiste sur la formation, l’expérimentation et l’apprentissage. Nous avons porté ces enjeux tout au long des discussions ». Aurélie Genolher indique que « ce plan est fondamental pour poursuivre un projet de transition écologique de l’agriculture régionale ». Tout comme le Pass et le contrat viti permettent d’accompagner le secteur en intégrant des critères d’écoconditionnalité.
Enfin, la Région se veut exemplaire en lançant un plan de valorisation des produits de proximité et bio dans les cantines des Lycées.
Judith Carmona indique que « nous accueillons avec satisfaction ce plan, qui se fonde sur la loi défendue par les ancien-nes député-es EELV et plus précisément Brigitte Allain. Au-delà de l’objectif de 40 % de produits locaux de qualité dont la moitié en produits BIO dans les lycée, nous avons souhaité un accompagnement des lycées volontaires, ainsi qu’un travail sur le gaspillage, la réduction des déchets, mais aussi un travail sur le soutien à l’organisation de la production agricole ». Pour Aurélie Genolher, « la réussite de ce plan dépend également de la formation qui sera donnée au personnel et d’un travail de co-construction avec l’ensemble des équipes techniques, pédagogiques et les élèves ».
Dans le dialogue et le travail, les élu-es écologistes, EELV et POC ont su mettre en place des actions fortes défendues depuis longtemps. Des actions pour une agriculture respectueuse de l’environnement et une alimentation de qualité. Nous continuerons à nous mobiliser à chaque instant. L’approbation de ces plans est une 1ère étape importante.
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